Fécamp sort le grand jeu 2023 – Alkonost
C’est vrai que petit à petit le festival s’est retrouvé avec des tables poussant plus sur le jeu de rôle mais les Edition Alkonost ont le bon goût de faire des très beaux livres-jeux. N’hésitez pas à venir les rencontrer ce weekend !
Pouvez-vous nous présenter rapidement votre société ?
Nous sommes une maison d’édition associative fondée en 2016, donc constituée de bénévoles. Par nos statuts nous n’avons aucun employé. Nous cherchons à diffuser des ouvrages ludiques traitant de la littérature de l’imaginaire, en premier lieu, des livres dont vous êtes le héros et bientôt des jeux de rôles. L’équipe de base est de 5-6 membres à laquelle se greffent des auteurs, illustrateurs, traducteurs, relecteurs avec qui nous travaillons régulièrement.
Nous venons de la région parisienne, d’Alsace, de Lorraine, du nord de la France et de la Belgique. Nous collaborons avec des gens d’un peu partout dans le monde puisque nous faisons aussi pas mal de traductions.
Alkonost est une créature de la mythologie slave mi-femme mi-oiseau. Nous avons eu bien du mal de trouver un nom qui pouvait représenter l’imaginaire tout en étant un logo spécifique… et qui n’avait pas déjà été pris !
Quelles sont les caractéristiques des jeux de votre ligne éditoriale ?
Nous essayons de privilégier les éditions de livres dont vous êtes le héros (LDVELH) d’auteurs francophones ainsi que des traductions inédites. La communauté des lecteurs de LDVELH a également souhaiter voir la réédition de certains ouvrages à succès qui ne sont plus rééditer, ce que nous avons fait pour le plus grand plaisir des fans que nous sommes.
Notre gamme de jeux de rôle va s’ouvrir par deux jeux inspirés par des séries de LDVELH. Faire le lien entre les LDVELH et les jeux de rôle nous tient particulièrement à cœur.
D’où est venue l’idée de créer votre entreprise ?
Nous voulions éditer ce que nous aimions !
Quelle est la partie la plus chouette de l’édition de jeux ?
Rencontrer d’autres passionnés.
Je sais qu’il est de mauvais ton de choisir entre ses bébés, mais pourriez-vous nous parler d’un jeu qui vous tient particulièrement à cœur ? Pourquoi avez-vous choisi ce projet, précisément ?
Je ne vais parler qu’en mon nom. Voilà maintenant bientôt 6 ans que Rémi Dekoninck et moi-même (Thierry Maire) avons commencé à réfléchir au jeu de rôle Hamalron, intrigues au pays des Cinq Contrées. C’est une longue aventure et je tiens beaucoup à son aboutissement. Créer un jeu de rôle est un exercice complet : les règles, l’univers, le travail d’écriture, les tests, etc. C’est un assemblage complexe, mais il y a quelque chose de magique à modeler tout cela. Si, au départ, c’était juste un défi entre copains, c’est devenu notre création. Parfois, je me sens l’âme d’un de ces alchimistes (un peu fou), fier de son œuvre, riant tout seul au fond d’un laboratoire lors d’une nuit de pleine lune !
Quelle a été la plus belle surprise dans la vie de votre société ?
Voir qu’après 7 ans d’existence, nous existons encore et que nos productions plaisent.
Qui est le plus sympathique de vos auteurs ? À un moment, il faut balancer des vérités, hein, quitte à vous fâcher avec tout le monde !
En fait, tous nos auteurs et tous nos illustrateurs que j’ai eu la chance de rencontrer sont devenus de bons copains. Sans exception. Je me fais à chaque fois une joie de les retrouver lors de conventions.
Quels sont vos projets à venir ? Parlez-nous d’un d’un truc qui vous enthousiasme pour l’avenir.
LE truc qui m’enthousiasme le plus et qui me fout le plus la trouille, c’est le financement participatif d’Hamalron. J’ai du mal de me projeter plus loin…
Pourquoi nous ? Y a-t-il une raison particulière qui vous a décidé à apporter votre aide à notre festival ? C’est la question piège par excellence ! ^^
Retrouver Jean-Marc Daniszewski qui a tenu la première boutique Excalibur à Metz dans les années 83 et +. Je ne pouvais que répondre à l’appel d’un de ceux qui m’ont fait découvrir et aimer le jeu de rôle.
On ne peut rien refuser à quelqu’un qui est au départ d’une passion qui m’habite toujours !
Un dernier petit mot ou un conseil à nos festivaliers, de joueur·euses à joueur·euses ?
Jouer, évidemment et échangez avec les exposants, les bénévoles, les autres passionnés, ça fait toujours plaisir de sentir qu’on crée de bons moments.
Vous retrouverez toutes les informations des éditions Alkonost par ici : https://alkonost-editions.com/
Merci pour leur confiance !
Et n’oubliez pas : Fécamp sort le grand jeu, c’est du jeu, du jeu et du jeu gratuit, ouvert à tous et ça se passera le 23 et le 24 septembre à la salle de l’Union de Fécamp !