Très Futé de Wolfgang Warsch
Très Futé est ce qui défini la catégorie de jeu “Roll & Write” ou “Lance et Ecrit”. La mode commence à se calmer mais nous avons eu pendant quelques mois/années une avalanche de jeux de ce type. De Welcome à Demeter ou Trek 12, en passant par les variantes d’autres jeux comme Patchwork duel, Troie Dice, etc.
C’est un genre très dure à équilibrer. Il n’y que rarement un thème et le plus souvent c’est uniquement de la stratégie. Il faut faire les bons choix avec les options qui s’offrent à nous. Que cela soit par un lancé de dés ou en retourant une carte on a toujours cette part d’aléatoire qui nous dit “et avec ça tu fais quoi ?”.
Très Futé se déleste de toute la partie esthétique. J’entends au fond quelqu’un dire “Normal c’est un auteur allemand”. Il n’aurait pas tord. Comme vous pouvez le voir sur l’illustration au dessus c’est, au mieux, simple. J’aurais tendance à dire moche, mais ce serait une redite avec le jeu d’hier.
Donc tous les joueurs ou joueuses ont une feuille et un stylo. A son tour on lance 6 dés de couleurs différentes. On doit en choisir un, écarter tous les dé d’une valeur inférieure et relancer les autres. Au 3e dé sélectionné les dés restant sont “offerts” à nos adversaires qui doivent en prendre un seul.
Un dé correspond à une case sur la feuille, en fonction de sa couleur sela va nous rapport des points avec la valeur du dé (orange et violet), en faisant des lignes (jaune), en en ayant beaucoup (bleu et vert). Et plus on avance dans une couleur plus on débloque des “pouvoirs” qui nous permettre de cocher des cases gratuitement ou de relancer une fois de plus les dés si le choix ne nous plait pas ou encore plus fort, de choisir un dé supplémentaire.
Bref tout est une question de choix de dé pour réussir à effectuer des combinaisons : si je prend le 2 vert ça me donne une coche bleue que je peux mettre en vertical pour avoir un 6 violet qui me donne une case jaune qui fini par me faire 20 points.
Les régles sont très simple, rien qu’en lisant les lignes précédentes vous en connaissez 70%. Il reste quelques petites subtilités et le comptage de points.
Aucun superflu, aucune distraction visuelle, juste l’être humain et sa feuille contre son destin en forme de dé.